Il y a quelques jours s’est tenu à Montréal le 36ème Salon du Livre, à la Place Bonaventure. Depuis quelques années, je m’offre le plaisir de passer quelques heures dans ce lieu magique, invitation aux rencontres et à la (ma) rêverie.
Oui, je fais partie des traditionnels du livre, de ceux pour qui l’objet est aussi important que son contenu, une expérience en soi. Parce qu’on n’a jamais pu corner une page sur une tablette ou une liseuse électronique…
Après une première heure passée à m’imprégner de l’ambiance du salon, dans une promenade sans but à travers les allées, à humer l’air du temps, et l’odeur des pages, je fais le tour des kiosques qui m’ont interpellé.
Un petit tour aux éditions de La Peuplade. J’ai découvert cette maison d’édition de Chicoutimi lors d’une précédente édition du Salon, grâce au très beau roman La Garçonnière, de Mylène Bouchard, auteure et directrice littéraire de la Peuplade. Cette année, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un membre de l’équipe, qui m’a présenté avec passion quelques œuvres du catalogue. Alors bien entendu, dès qu’il y a passion, je craque. Et j’ai craqué. Pour deux titres: Le désordre des beaux jours, de Simon Philippe Turcot et Ma guerre sera avec toi, de Mylène Bouchard, qui attendent désormais que je corne leurs pages…
Pour poursuivre mon voyage en littérature québécoise, j’ai aussi choisi deux classiques de Michel Tremblay, Le Coeur découvert et Le Coeur éclaté. Et puis, pour suivre une recommandation du Devoir, j’ai tenté Chanson Française, de Sophie Létourneau aux éditions du Quartanier.
Enfin, j’ai eu la chance de croiser un auteur (également comédien, metteur en scène, entre autres…) que j’affectionne particulièrement, Mathieu Leroux, qui vivait son premier salon en tant qu’auteur publié. Son livre Dans la cage, paru en mars 2013 chez Héliotrope m’a profondément marqué, j’en parlerai dans un prochain billet, c’est certain…
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