C’est hier que 2013 s’est terminée pour moi. Il était temps. Je n’aime pas trop l’idée de faire un bilan en fin d’année comme on sort des états de résultats mensuels en comptabilité mais là, très impudiquement, j’ai envie de lever mon verre…
– À mes amis, les fidèles, ceux d’avant ma Saison du Caribou, ma famille choisie, quoi. Merci d’être encore là mes petits Frenchies de Paris, d’Annecy et d’ailleurs. Si vous saviez comme votre absence me fait mal parfois. J’ai hâte à nos prochaines retrouvailles ! Folle année 2014 à vous !
– À mes amis, les nouveaux, ma famille choisie chapitre 2. Des québécois pure laine aux pvtistes en goguette, en passant par les Français du Plateau et les anglos qu’on ne comprend pas toujours, vous peuplez mon quotidien, redessinez mes habitudes, me mettez à l’épreuve pour que j’apprenne encore. À ceux qui sont là depuis mon arrivée à Montréal, à ceux qui n’ont fait que passer…Je vous souhaite le meilleur!
– À ma famille de sang. Pas besoin de se comprendre pour s’aimer. Douce année à vous, mes racines.
– À mes amours passées. Mon feu de paille du printemps. Il y avait de la friture sur la ligne, on ne s’est pas compris, le défi était trop grand, trop tôt. Peu importe, je ne regrette rien. Merci de m’avoir permis de continuer à me construire, j’ai appris la leçon, sans me trahir. Je te souhaite de trouver la paix.
À l’étoile filante de l’automne, ton sourire était si doux, qui sait ce que ça aurait donné si nous avions vécu sur le même continent…Je sais ton bonheur du moment, je te souhaite qu’il dure longtemps !
À mon éternelle kryptonite. Avec toi, il n’y a pas de saison, pas de possible non plus. Et la vie continue de nous faire nous croiser. Par bribes, par hasard. Maintenant, j’assume mon faible pour toi, tu le sais, c’est chimique, on n’y peut rien. Je garde encore un peu ton empreinte en 2014, ok ?
– À mes amours futures (le singulier devrait suffire, mais bon, je prévois large…) Il n’y aura pas de piédestal cette année, soyez authentiques et bienveillants, c’est beaucoup plus sexy.
– Aux êtres à venir ou qui sont arrivés sur Terre cette année. Je pense à vous mes petits poussins, bébés d’ami.e.s pour qui j’ai la plus grande tendresse. La trentaine, c’est la moisson des enfants. À celui dont je serai le parrain dans pas longtemps, je t’attends mon pote.
– À mon penchant pour le drame. Toi, moi, 2014. Je te mets K.O…. ben non, je rigole!! viens donc prendre une bière, je vais te raconter ma vie.
– À moi-même. Je lève mon verre à mon année 2013, à mes courages, mes choix et non-choix, mes réalisations, ma capacité d’apprendre, mes éternels questionnements, ma lucidité et mes aveuglements, mes peurs et mes cercles vicieux, mes impudeurs, ma recherche d’authenticité et de bienveillance…et aux premiers poils blancs dans ma barbe rousse. Je me souhaite une année 2014 pleine d’étincelles et de douceur. Et le plus fou c’est que ça dépend de moi ! Allez, c’est parti!